○ the light will shine through the rain.

VINGT-DEUX ANNEES ◩ MILWAUKEE ◩ CELIBATAIRE
(We are like Humpty Dumpty, and all these king’s horses and
all these king’s men cannot put us back together again)
moses czyzewski

Citation :: PRENOM(S): Loin de faire dans la demi mesure comme son ainé de quelques années de plus, Moses porte en effet une appellation à consonance masculine dans la culture hébraïque. Un clin d'œil qui a pour origine les nombreuses croyances de sa figure maternelle. Son second prénom en revanche relève tout bonnement d'un devoir de mémoire pour ne pas dire de tradition puisqu'elle porte le prénom de sa marraine à savoir Diane. Un être qui dans sa vie l'a toujours soutenu et dont elle est fière. NOM: Au détour de nombreuses racines étrangères, le son des origines polonaises demeurent. Des racines encore très encrés dans la famille et dont son patronyme - Czyzewski - à su faire parler de lui. Autant sur le plan de la prononciation complexe dans que dans la vie de tous les jours. DATE DE NAISSANCE: Le jour où la veillée des morts est à l'honneur, où les déguisements et les histoires d'horreur règnent, c'est un certain trente-et-un octobre que Moses voit le jour. ORIGINES: Il serait d'une complexité ardue de répondre à cette question avec une exactitude précise. Aussi lointaine que remonte ses connaissances, elle est issue d'une mère galloise et américaine tandis que sa figure paternelle embrasse dignement des racines polonaises qu'il tient hautement dans ses vestiges de mémoire et dans son cœur. Un mélange de couleur et de culture qui donne de beaux résultats à ce que l'on peut dire. PROFESSION/ETUDES: Si l'ambition d'une petite fille timide suit les mouvements de son espoirs alors ceux de Moses ont suivis une partie de ce chemin. Si autrefois elle suit un cursus en sport & études où elle parvient à se lancer dans le patinage artistique c'est désormais en tant que jeune étudiante en botanique que la brunette à repris ses études tout en cumulant un job en tant que fleuriste dans une boutique au centre ville. TRAITS DE CARACTERE: Calme, perspicace, adroite, sportive, assidue, humble, silencieuse, souriante, franche, rancunière, communicative, manque de ponctualité, modeste, ronchonne, attachante, réservée, conciliante, persévérante, ironique, déterminée, controversé, méfiante, douce, sensible, orgueilleuse (...). AVATAR: Adelaïde Kane.

CARACTERE • Couleur de porcelaine et d’apparence angélique, Moses est une personne tout ce qu’il y a de plus silencieux et discret ce qui durant son enfance lui vaut d’avoir été une professionnelle en matière de cache-cache. Bien que ses parents aient tenus à vouloir le meilleur pour leurs enfants, c’est surtout sa diplomatie d’oratrice et son calme qui lui ont permis de percer dans un domaine sportive que sa famille ne voyait pour elle que nuisible. Loin d’émettre ses idées afin de ne pas blesser autrui et surtout de vouloir le bien-être de ses proches, Moses a une tendance non négligeable à s’oublier au profit des autres qu’elle estime être de confiance. Obtenir cette dernière est donc très difficile car sa méfiance et sa clairvoyance ont sur lui montrer le chemin afin de se préserver elle-même, ériger des barrières afin de ne pas souffrir inutilement. Seulement cette muraille est la conséquence d’une carapace dotée de nombreuses fissures témoins de sa fragilité et de sa sensibilité qui témoigne de sa gentillesse et de sa douceur qu’elle transmet toujours grâce à son sourire ensoleillée. Peu sur d’elle, elle est en totalement remise en question de sa personne et sa modestie lui joue souvent des tours qui ont une tendance fâcheuse à la pousser dans ses retranchements lors qu’on la pousse un peu trop. Elle préfère de loin se débrouiller seule que recevoir de l’aide d’autrui d’où l’indépendance de travail et de volonté qui découle de son espoir. Celui-ci ne cesse de grandit en dépit de tout ce qui peut survenir dans son avenir. Assidue au travail comme dans ses activités c’est un véritable condensé de rationalité qui par son optimisme conserve une grande part d’objectivité qu’elle n’hésite guère à transmettre à son entourage. Ses amis sont pour elle très importants, ils forment des liens qu’elle entrevoit d’une manière bien précise et avec qui elle est toujours honnête. Que ses propres idées soient ou non censés lorsqu’elle en a une en tête elle va droit au but qui à prendre des risques, ce qui entre en total controverse avec son tempérament calme et apaisant de tous les jours. L’existence est pour elle une expérience unique et dont les jouissances ne surviennent qu’une seule et unique fois. Etre ridicule ou bien être différente ne demeure ni plus ni moins qu’une manière d’affronter et d’exprimer son opinion. Un concentré de sagesse dans un souffle de dynamisme c’est un contraste qui peut surprendre mais qui apporte un tas d’évènements.

Spoiler:

✰ ★ ✰
" i'll chase all the dragons for you
i could win the world for you "
tumblr - lyrics : aaron

Le bruit de la glace rongé par les nombreux passages des jeunes gens. La musique classique qui joue par le biais des enceintes environne l’endroit qui en dépit des années et des aléas n’a jamais cessé d’être ton terrain de jeu. La patinoire est déserte comme tu l’aimes qu’elle le soit lorsque l’heure de fermeture à sonner, cependant tu apprécies cette quiétude nouvelle qui se distingue de ton quotidien où les gens s’entrecroisent au détour d’un carrefour, autour d’un café ou alors d’un simple coup de téléphone. Patiner a toujours été pour toi comme le prolongement de ta pensée, comme savoir marcher alors que tu débutes. L’arrêt complet de la compétition dépendait de ta santé, un élément assez rationnel pour mettre un terme à cette carrière à laquelle tu donnais tant d’espoir, mais l’évidence demeurait bien là. L’avis de tes proches et surtout de ton frère ainé avait fortement compté dans la balance. Une prise de décision que tu ne regrettes pas, même si chaque glisse sur la glace témoigne de ton envie de rechausser à nouveau les patins. Ces derniers aux pieds, tu fermes les yeux tout en reprenant les joies du début de programme que tu connais par cœur. Le son mélodieux de la symphonie de Vivaldi t’accompagne comme toujours, comme au premier jour. Les croisements de pied viennent tout naturellement, les mouvements fluides naissent de ton aisance à cette discipline et tu laisses ton esprit vogué vers les souvenirs d’autrefois. Le temps semble presque suspendre son vol que tu en oublis presque la solitude qui règne au sein de la patinoire. Des mains applaudissent faisaient écho de résonnance au sein de la pièce alors que la musique classique continue son mécanisme de rotation. Brusquement tu mets un terme à ta glisse tout en grimaçant légèrement suite à une douleur interne qui semble réveiller ton ancienne blessure. Une grimace se peint sur ton visage, cette fébrilité est pour toi une faiblesse que tu ne peux laisser voir. Tu rages contre toi-même, juste avant de te retourner pour voir ton ainé sourire de toutes ses dents, cet air séducteur et naturel portait sur un visage qui témoigne de sa ressemblance non-dit de votre père. « Tu n’as rien perdu, petit canard. ». Te dit-il en plaisantant tout en prenant dans ses bras alors que tu sors du terrain de glace. Ce petit surnom tu lui dois pour une histoire qui remonte à l’enfance. Tu as toujours eu peur des canards et être tombé dans la marre de ces derniers résulte de cette petite appellation qui venant de ton frère reste un mot tendre et affectueux. Tu ricanes de bon cœur, heureuse de le voir un peu car ces temps-ci il était de plus en plus difficile de trouver des créneaux horaires qui vous correspondent tous les deux, mais surtout du côté du jeune brun. Son travail devenait la seule chose de motivant dans son existence et l’unique personne qu’il consentait à voir et prendre du temps semblait être seulement toi. Une exclusivité positive certes, mais tu espérais qu’il lève un peu le pied pour lui-même mais aussi de façon personnelle. Le serrant dans tes bras à ton tour, tu répliques. « C’est comme le vélo ça ne s’oublie pas, ce n’est pas comme les craintes. ». Malo savait parfaitement que tu parlais de ta chute et de la longue série d’opérations et de rééducation qui avaient suivies. Préférant opter pour un sujet plus léger, tu t’éloignes de quelques pas pour enlever tes patins. « Désolé de te faire venir si tard le soir mais bon c’est le seul temps horaire qui correspondait dans l’urgence. ». Face à tes propos, ton frangin hausse un sourcil suspicieux bien que curieux avant de t’asseoir à tes cotés. « Lorsque cela te concerne, il n’y a pas de tranche horaire qui tienne. ». Tu reconnaissais bien là, le grand frère protecteur qui ne cesse de se soucier de toi, de prendre soin de toi, de veiller sur toi-même de loin. Si la relation fraternelle qui vous lie à toujours été d’une complicité et d’une entente sans faille, il n’en a pas toujours été le cas avec vos parents qui ne prennent aucunement de gant avec le choix de vie et de comportement qu’a choisi leur fils ainé. « Je sais que les relations sont tendues avec les parents pour le moment, mais j’ai réussi à convaincre maman d’attendre moins de toi, après tout il faut bien qu’elle commence à comprendre qu’il faut qu’elle vive avec son temps quand même. ». Déclares-tu d’une intonation posé et quelque peu teinté d’agacement. La conversation avec elle n’avait pas été simple, mais tu œuvrais pour une bonne cause. Tu jouais peut être un role de médiateur entre Malo et eux, mais pour toi cela restait important. « Je vois déjà le tableau des propos qu’elle a pu tenir à mon égard, ça promet une gouache digne d’un gamin de quatre ans. ». Rétorque-t-il en souriant d’un air moqueur et peu convaincue. Cela t’arrache un rire malgré tout, ton frère ne changera jamais sur son humour peu commun. Un détail qui t’a rassuré depuis toute gamine. « Et alors, il y a des gamins de quatre ans doué en la matière ! ». Souffles-tu en haussant les épaules, une expression faciale confiante accrochée à tes traits. Intérieurement tu sais que tout ça n’est qu’un long chemin à parcourir mais le sourire qui se dessine de commun sur vos lèvres dépeint la complicité qui vous unit.