she like the wind w/ moses

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i Feel her breath in my face, her body close to me
Can't look in her eyes, she's out of my league
Just too fool to believe, i am anything she needs, she's like the wind
♢ patrick swayze ~ she like the wind

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La soirée battait son plein, comme tout les samedis soir et encore plus par ce temps bien hivernal. Et comme tout les Samedis soir, à défaut de bosser en tant que Barman, il faisait ce qu'il savait mieux faire, à par la baston. Non ça c'était avant. Aujourd'hui, son plaisir c'était de faire de la musique, de chantonner... Malgré le fait que, d'après lui, il chante mal, ce mec avait une voix en or. Mais ce qu'il aimait le plus, lui, c'était gratter sa guitare. Auparavant, il avait un groupe avec quelques amis, mais ce dernier à complètement coulé après la mort du batteur, un très bon ami d'enfance de Castiel. Depuis, le groupe s'est séparé et chacun à fait son truc de son côté. Ce soir, c'était lui seul. Lui seul comptait. Comme beaucoup d'autres soirs. Les regards étaient braqués sur lui. Au départ, il a eut vraiment du mal à s'y faire mais avec le temps, ça c'est arrangé. Il ne supportait pas les groupies et encore aujourd'hui d'ailleurs, mais il essaye de s'y faire.
A la fin de sa chanson, il en enchaîna une autre, puis une autre... c'est l'heure de la pause. Il prit sa guitare et se rendit en coulisse histoire de se rafraîchir un peu, puis alla au bar voir ses amis, comme à chaque fois. Contrairement à beaucoup de chanteurs, la plupart de ses 'fans' étaient respectueux et le laissait tranquillement se pauser avant de reprendre. Ce n'était pas toujours le cas, mais ce soir ça l'était, fort heureusement. Du moins, c'est ce qu'il pensait au départ avant qu'une jeune femme arriva derrière lui, alors qu'il était entouré de ses amis entrain de boire un verre. Elle pausa une main sur son épaule et lui mit une main aux fesses. Castiel fit alors un bond en avant et se retourna assez agacé Euuh, 'faut prendre rendez-vous pour toucher mademoiselle. La blonde eut un sourire sarcastique et lui dit tout en l'aguichant, elle devait être à moitié saoule... A moitié ? T'es libre après le travail ? J'ai des copines qui aimeraient faire connaissance. Elles ont beaucoup aimées ta voix... et ton p'tit cul bien bombé. Castiel arqua un sourcil et se mit à rire. Il pose alors sa main sur l'épaule de la jeune femme et lui dit un sourire mesquin aux lèvres Hum... Non je suis pas libre après désolé. Tu sais, ça fatigues beaucoup de chanter et de jouer après, go dodo. Bon désolé, mais là je suis avec mes amis, donc si tu veux bien... La blonde échappa un long soupire et revint voir ses amies en zigzagant. Il but une gorgée de son verre et pouffa de rire en regardant ses amis Franchement, ça craint les filles comme elle. Puis, il remarqua Moses, la petite soeur de son meilleur ami rentrer dans le bar. Ce n'était pas son habitude d'arriver en retard le Samedi. D'habitude, elle arrivait dans les premières pour l'encourager, ce soir... elle arrivait au dernier moment. Quoi que la pause ne durerait pas bien longtemps. Il alla la rejoindre en pensant à prendre un verre avant d'aller la voir. Une fois arrivé à sa hauteur, il lui présenta le verre et lui dit T'arrives à la fin toi... A cause de toi, j'ai mal au dos, d'habitude j'ai ma masseuse et là... t'étais pas là. Du coup, vu que tu es irremplaçable, je suis obligé de souffrir. Il ajouta un petit clin d'oeil à sa remarque.

ONE LOOK AT YOU AND I CAN'T DISGUISE
FT CASTIEL MAINFIELD & MOSES CZYZEWSKI

La connaissance du retardataire revient toujours à une palme que tu es la seule à connaitre. La semaine avait été des plus ardues possibles, mais en ce samedi soir tu ne pouvais refuser de venir rejoindre le groupe d’amis de ton frère. C’était une habitude comme une autre et depuis que tu étais en âge de sortir, Malo ne manquait jamais de t’emmener avec lui pour te faire découvrir l’envers du décor d’une vie que l’on peut croquer à pleine dent, même ne serais-ce que le temps d’une simple soirée. La queue du bar c’était amoncelée en cette soirée et le timbre de voix du chanteur qui chantait sur scène t’était reconnaissable entre toute. Aucun doute, Castiel venait de terminer sa toute première partie. Il avait pour habitude que tu sois là aux premières loges pour l’encourager – du moins lorsque tu ne gardais pas sa petite fille pour laquelle tu craquais – ou encore lorsqu’il y avait une évidence propice. Les habitudes étaient devenues des routines sans même que vous vous en rendiez compte, mais tu appréciais le voir jouer et sa voix était apaisante, même si la horde de filles qui clamait et hurlait son prénom demeurait agaçante au possible. Rien qu’à cette idée, tu lèves les yeux au ciel tout en hochant la tête lorsque le videur t’accorda un sourire entendu et une salutation polie afin de te laisser passer. A peine entrée, tu peux déjà entendre la musique assourdissant l’ensemble des murs du commerce de nuit. La fumée qui s’évapore forme des tourbillons tels des effluves de parfum peu visible à l’œil nu. Tu exécutes un mouvement circulaire de la tête pour pouvoir repérer des personnes connues à ton entourage. Ces dernières se regroupent toutes devant le bar. En ce samedi on ne pas espérer une autre conduite que de les voir accouder au bar, un verre à la main, quelques filles plantureuses avachis à leurs bras comme le serait une mouche prise dans une toile d’araignée. La soirée était bien entamée et pourtant rien ne changeait, tu espérais pour autant profiter de ce dernier soir de week end pour oublier les soucis de l’existence au quotidien. Cette pensée ne te ressemblait pas réellement mais en voyant Castiel venir vers toi, un verre à la main tu voyais une porte ouverte à l’amusement. Un amusement que ton frère t’aurait certainement refusé avant de t’enfermer dans un cachot de bonne conduite. C’est désormais une musique latine qui embrouille les sens des clients de la boite, une musique plutôt entrainante. Le brun te tend alors un verre avant de répliquer. « T'arrives à la fin toi... A cause de toi, j'ai mal au dos, d'habitude j'ai ma masseuse et là... t'étais pas là. Du coup, vu que tu es irremplaçable, je suis obligé de souffrir. ». Son clin d’œil déclenche un rire venant de ta part alors que tu prends le verre qui t’es destinée. Exprimant une petite grimace enfantine, tu souris à nouveau tout en secouant la tête. « Je ne suis pas sûr que je sois si irréplançable … Après tout la blonde aux deux bouées gonflables semble plutôt compétente, elle t’a mis les mains aux fesses non ? ». Dis-tu d’un air moqueur avant de le considérer d’un sourire amusé tout en lui donnant un coup d’épaule. Tu bois une gorgée dans ton verre scrutant la blonde qui te jete une œillade assassine. « Heureusement pour moi, elle n’a pas de révolver à la place des yeux sinon je ne serais plus là. ». Déclares-tu tout en désignant la dite blonde d’un signe de tête. Castiel est un homme à femme de par son physique et son attitude. C’est un père célibataire qui plus est mais tu le voyais bien différemment que les apparences prononcés peuvent en dire. « Allez viens je t’offre un verre en gage de mon retard mais je devais régler un truc avant de venir et finalement cela a pris plus de temps que prévue. ».

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Castiel confiait souvent sa fille à Moses lorsqu'il en avait l'occasion et surtout lorsqu'il en avait la garde. Mais cette fois ci, il s'était arrangé pour que les week end, dorénavant, ce soit Alma qui est la garde de Dody. Cela paraissait plus facile étant donné qu'il aimait quand Moses était présente à ses représentations. Elle était toujours d'un grand soutien. Elle savait toujours le détendre avant d'entrer en 'scène'. Non, n'allait pas croire à quelque chose n’obsède, loin de là. Après tout, il l'avait toujours considéré comme une petite soeur, rien de plus. Pour lui, elle n'était encore qu'une enfant. Bien entendu, elle ne l'était plus depuis belle lurette, mais pour lui, elle était toujours la petite fille qui venait toujours les embêter lorsque Malo et lui construisait des cabanes ou alors la jeune fille qui leur faisait toujours des leçons de morales lorsqu'ils étaient jeunes, fous et inconscients... Cela n'a pas vraiment changé d'ailleurs. Remarquez, depuis que le brun est père, il s'est nettement améliorer. Il réfléchit avant d'agir maintenant, quel effort surhumain. Il n'avait pas bien le choix de toute manière. Et puis, malgré ce qu'il aurait pensé, cela c'est fait tout naturellement. La jeune femme lui prit alors le verre et lui dit d'une petite voix qu'il connaissait bien et honnêtement, cette petite voix qui le faisait secrètement craquer. « Je ne suis pas sûr que je sois si irremplaçable … Après tout la blonde aux deux bouées gonflables semble plutôt compétente, elle t’a mis les mains aux fesses non ? » Ah, celle là! Elle l'avait bien remarquée dis donc. En même temps comment la louper celle là ? Ce n'était pas la première fois qu'elle venait et d'ailleurs, même après la petite remarque qu'il lui avait lancé, elle allait revenir à chaque fois. Malheureusement. Mais, il fallait bien qu'il est des 'groupies' sinon ce ne serait pas drôle. « Heureusement pour moi, elle n’a pas de revolver à la place des yeux sinon je ne serais plus là. » lui dit elle tout en lui désignant cette fameuse blonde qui s'était permise de lui toucher le postérieur précédemment. Il sourit amusé lui aussi, puis déviât le regard pour ne pas en rajouter une couche. Non seulement, elle en avait après Moses, alors mieux vaut éviter qu'elle les remarques se moquant d'elle. Pauvre fille. Après tout, elle n'était pas si dégelasse que ça. Juste pas gênée du tout. Les filles comme elle ne méritait même pas qu'on leur prête attention. Il arqua un sourcil tout en faisant mine de regarder ailleurs. Puis il lui dit discrètement « Évitons de la regarder.Elle pourrait réunir ses copines et te coincer à la sortie du bar. Elle crève de jalousie, c'est certain. Elle me désire comme une folle. Ça m'fait flipper. M'enfin, c'est pas comme ci je n'en avais pas l'habitude. [...] Toutes les filles me désirent » Puis il fit mine d'être exaspéré, mais en réalité, il aimait ça. Il aimait se sentir désirer... C'était plus fort que lui. En même temps, beaucoup d'homme sont comme ça. « Allez viens je t’offre un verre en gage de mon retard mais je devais régler un truc avant de venir et finalement cela a pris plus de temps que prévue. » Régler un truc ? Après tout, ça ne le regardait pas, mais il mourrait d'envie de savoir ce que c'était. Il prit un air innocent et hocha la tête pour le verre, mais lui dit « Ca devait être un truc bien important pour que tu arrives si en retard. Ne te sens pas obligée de me répondre hein. Ça ne me regarde pas après tout. » Mauvais acteur qu'il est.

ONE LOOK AT YOU AND I CAN'T DISGUISE
FT CASTIEL MAINFIELD & MOSES CZYZEWSKI

Parfois tu demandais combien de fois lui et ton frère avaient pu la paire dans leur vie. Une fois, deux fois … En toute réalité il n’y avait pas assez de doigts, ni de comptes pour comprendre combien ces deux-là, même aux antipodes de leurs comportements respectifs pouvaient se comprendre, se compléter. Tu étais souvent la source de leur moralité lorsque vous étiez des enfants, une époque bien lointaine mais les vestiges antérieurs demeuraient bien là, mise en évidence. « Évitons de la regarder. Elle pourrait réunir ses copines et te coincer à la sortie du bar. Elle crève de jalousie, c'est certain. Elle me désire comme une folle. Ça m'fait flipper. M'enfin, c'est pas comme ci je n'en avais pas l'habitude. [...] Toutes les filles me désirent ». Sa réplique soudaine sur le regard assassin que te portait la plantureuse blonde déclenche ton hilarité. Tu écarquilles un sourcil avant de le toiser avec un sérieux posé bien qu’ironique à la fois. « Tu penses qu’elle et ses copines gonflables faites sur le même moule aurait raison de moi en m’attendant à la sortie ?! ». Tu le regardes dans les yeux avec mesure avant de jeter une brève œillade à la pauvre fille concernée. Tu étais peut être connue pour ta gentillesse et ta timidité mais la contradiction qui vivait en toi pouvait se révéler bien plus coriace. Cependant, tu ne tiens nullement à perdre le fil de ton objectif de la soirée : profiter et décompresser. Une pensée que ton frère aurait désapprouvé puisqu’il épousait à merveille le diction ‘fait ce que je te dis et non comme je fais’. Une parole peut véridique venant de lui, mais cela eut le don d’apaiser une colère du à une impulsivité que tu n’as jamais réellement su canaliser une fois lancée. « Les désirs dépassent la réalité avec elle, fait gaffe à tes arrières pirate. Ce genre de fille c’est toujours un risque … Une habitude qui te plait bien, tu peux le dire je le sais depuis le temps. ». Dis-tu tout en prenant la direction du bar où est regroupé le restant du groupe de vos connaissances. Son expression blasée provoque un sourire de ta part à la fois timide et discret. Castiel était loin d’être une personne proprement réceptive à la description d’un Don Juan. Tu le voyais sous différent jour depuis un bon laps d’années désormais mais davantage depuis que tu gardais sa fille Dody. Sans doute l’une des personnes au monde qui représente sa seule source d’amour inconditionnelle. A ces moments-là, tu le trouvais attentionnée, révélant une toute autre facette de sa personnalité. Passant une main dans ta chevelure légèrement ondulée, tu t’installes sur l’un des tabourets libres au comptoir du bar en commandant deux verres au barman. Ce dernier en profite pour te saluer d’un clin d’œil et tu lui souris. « Ca devait être un truc bien important pour que tu arrives si en retard. Ne te sens pas obligée de me répondre hein. Ça ne me regarde pas après tout. ». Son affirmation pouvait résulter d’une inquiétude sans doute, mais tu voyais que cela venait d’autre chose. Tu connaissais assez Castiel pour savoir cette fois, c’était différent. Intérieurement son air soucieux pour toi te touche mais tu n’en montres rien. Le coude droit posé sur le rebord du comptoir, tu tournes ta tête vers le meilleur ami de ton frère qui tout comme lui ne savait pas mentir. « La curiosité est un vilain défaut tu sais, hm ? ». Tu souris, une expression amère présente au coin des lèvres. Tu n’aimais pas spécialement mettre les gens en état de solitude ou encore de leur porter de mauvaises nouvelles. Seulement c’était pour toi important d’être honnête avec autrui. « Disons que pour faire court, il y a des paroles par toujours bonne à entendre. Je pensais prendre quelques minutes mais finalement ça a pris une grande partie de la soirée … ». Les verres claquent sur le comptoir, te sortant de sa songerie passagère. Le barman échange avec toi quelques paroles de politesses avant de repartir à son activité. Tu tends à ton tour le verre d’alcool à Castiel. « Oh mais je suis certaine que t’es bien débrouillé pour emporter l’ambiance dans ta poche ? ». Enchainer un autre sujet et en parler d’un autre qui était bien plus intéressant.