when the food call is coming (r)

La vision qui se tenait devant lui était pire qu'un film d'horreur. Il avait cru à une blague, mais ce n'en était jamais une lorsqu'on en venait à se sujet. Freya était bien en train de fouiller le réfrigérateur en quête de nourriture. Tout ce qui passait sous sa main était une proie potentiel. L'heure était presque insensé; quinze heure en fin d'après-midi, peu avant le dernier repas, soit le souper. Elle ne pourrait pas tenir aussi longtemps, pas jusqu'à dix-huit heure, impossible. Peter leva la tête au ciel en fermant les yeux. Il ne pouvait pas croire qu'il s'appétait réellement à faire ça. "Lâche ces trucs, pitié. Je t'emmène quelque part." Le message passa rapidement et sans subtilité. Elle était déjà debout, le visage surpris. Il pouvait distingue sa silhouette et un sourire passa sur ces lèvres. Là, un tout petit arrondi qui commençait à se former. Il sortit de sa bulle, prit les clés de la voitures et ils se rendirent rapidement dans un stationnement. Il sortit, allant ouvrir la portière à Freya qui sortit. Ils se tenaient dans le stationnement d'une boutique de vêtement. Un sourire fendu jusqu'au oreille, il lui prit la main et l'invita à marcher avec lui. Après quelques minutes de marches il s'arrêta finalement devant la pâtisserie, laissant tout sourire pour faire place à du découragement. "Entre." Il lui ouvrit la porte de la boutique et entra après elle. Ils commandèrent rapidement, Peter en gentleman payant, puis ensuite prirent place à une table. Il avait prit un cupcake miniature à la vanille. Il détestait manger des trucs pleins de sucre. "Je commence à penser que tu préfères ces trucs à moi." Une petite blague presque sérieuse. Freya et son amour pour les cupcakes était indéniable. Il voyait les gens les regarder autour de lui, mais il s'en fichait. Il l'aimait et tenait à lui prouver chaque jour. Après tout, ce n'est pas tous les garçons qui pendant une crise nourriture de leur copine les amènerait au pire endroit pour manger ces affreuses petites pâtisseries bourré de sucres. Peter considérait chaque jour comme un miracle. L'annonce du bébé de Freya avait par la suite amplifié ce bonheur. Elle avait quelque chose de spéciale que personne d'autre n'avait, un truc bien à elle qui la faisait resplendir partout où elle allait. Il regardait sa dulcinée s'empiffrer en se promettant qu'une fois l'enfant mis au monde il allait réduire le nombre de sucres qu'elle pouvait digéré dans une seule journée.